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Je lis, donc, je dis
6 juin 2018

Sept roses rouges pour Rachel ~ Marie-Christophe-Ruata-Arn

(c) Montage photo Perso Nathalie K

Résumé Editeur

Elena est furieuse.

Elle doit suivre sa mère dans un village paumé d'Italie pour régler une affaire de famille au lieu de faire la fête avec son amoureux musicien et ses amies. La nonna Rachel, mère de sa mère, est décédée et il faut vider la maison.
Sur place, les affaires se compliquent, les entrepreneurs refusent de s'en occuper, prétextant qu'elle est hantée. Pour tous les villageois, Rachel était un peu spéciale, parfois, on l'apercevait danser seule la nuit au bras d'un cavalier invisible...

Sept-roses-rouges-pour-Rachel

📌J’ai lu, j’écris, je dis…


Il n’est jamais très intéressant de suivre sa mère en Italie quand on a dix-huit-ans, particulièrement quand la destination finale se trouve en rase campagne, lorsqu’il fait une chaleur caniculaire,  que ses deux super copines et son petit ami musicien restent à Genève.

Aussi, Helena, personnage principal de notre histoire, n’est pas vraiment à la fête quand elle doit s’y résoudre. D’autant, que le programme des vacances consiste à faire des cartons pour débarrasser la maison de sa grand-mère décédée, la Nonna Rachel. Cela aurait pu en effet être rébarbatif, si la maison n’avait eu une réputation à faire trembler le village de peur, surtout le cousin Luigi !

Bien étrange de trouver une maison fraîche, propre et bien rangée, quand elle est restée fermée pendant toute une année. Dès l’ouverture de la porte d’entrée,  Helena et Virna ont l’impression que quelqu’un occupe encore les lieux…

Alors qu’Helena n’avait qu’une hâte, rejoindre Arthur son petit ami, lorsqu’ elle apprend qu’il en aime une autre, plus rien ne l’oblige à venir le retrouver. Elle propose donc un marché qui ne peut qu’arranger sa mère n’ayant pas en ce qui la concerne de temps à perdre. 

S'occuper seule de vider la maison en échange du studio qu’habituellement ses parents prêtent aux amis.

Une fois seule, Helena, toute à son travail et ses responsabilités, voit arriver à intervalles réguliers, dans un vrombissement et une nuée rouge, Tita (avec une tache de sang sur le ventre). Ce dernier, fantôme gardien des lieux, ancien amant toujours amoureux transi de sa grand-mère Rachel.

La peur légitime qu’éprouve Helena à sa première apparition, finit par disparaître et laisse place au fur et à mesure de leurs conversations, à une tendre complicité.

Ils ont tous deux sept jours pour résoudre l’énigme.

  • Pourquoi les anciens amoureux ne se sont pas retrouvés à la mort de Rachel.
  • Pourquoi Tita rôde encore dans la maison.
  • Que s’est-il réellement passé entre eux.
  • Qu’est-ce qui a bien pu arriver à Tita et sa mystérieuse tâche de sang au ventre.


L’amour saura-t-il à nouveau réunir Tita et Rachel …

séparateur

Bien que je sois aujourd’hui une « grande », j’ai lu ce roman d’un trait.
C'est fluide et bien écrit.

J’ai apprécié le voyage en Italie avec Helena et me plonger dans cette belle histoire qui rend hommage à la grand-mère de l’auteur sans doute, la fameuse nonna Rachel, ainsi qu'aux lieux, aux objets, à la famille.

Instant sourire avec cette touche de surnaturel pour pimenter le tout, qui m’a fait penser par moments à Harry Potter, mais aussi vers la fin à « Dirty dancing » et son « bébé » avec les dialogues entre Arthur et Helena.

J’ai souris souvent et je me suis remémoré mes souvenirs d’ado. Je me souviens très bien de mes départs à reculons au même âge lorsque mes parents, comme chaque année, passaient les vacances dans la maison de ma grand-mère dans les basses alpes… à 16 ans, j’avais fini par obtenir de ne pas partir, rester seule ou presque, promettant d’être sage comme une image... sans eux. Ce que je n’avais pas fait. Les 400 coups avec la bande de copains copines avaient été plus d’actualité.

La surprise de lecture a été de découvrir la culture du riz en Italie. Quand on me parle d’Italie, je pense pâtes, café, cappuccino, pizzas, champs d'oliviers, de fruitiers etc., pas du tout aux rizières…

Enfin et pour finir, 265 pages que je n’ai pas vu passer, avec en bonus de fin, une photo splendide !

© Chronique Nathalie  K ~ 6 juin 2018 ~ 23 : 37

Merci Babelio &

masse_critique

La voici, la voilà...

(c) Capture Photo Nathalie K_DSCN1633

Marie-Christophe-Ruata-Arn

Née à Genève où elle a fait toutes ses études, Marie-Christophe Ruata-Arn a une double formation d’architecte-urbaniste et de scénariste. Auteur de plusieurs pièces de théâtre pour marionnettes et de bande dessinée pour adultes (éditions Delcourt), elle a également travaillé comme scénariste pour les programmes jeunesse de la Télévision Suisse Romande.

Côté passion, elle est membre du groupe de rock "Le Beau Lac de Bâle" depuis 1982. En 2016, elle a fondé « The Lawdy Mamas, un groupe de rock de musiciennes qui fait un hommage à Steppenwolf.

Elle partage désormais son temps entre l'écriture de textes pour le jeune public et son travail pour une revue d'architecture.

Marie-Christophe Ruata-Arn aime aller à la rencontre de ses lecteurs et participe à de nombreux ateliers d'écriture dans les établissements scolaires, en Suisse comme en France.

Autres romans aux Editions La joie de Lire :

Collection Hibouk

LOGO Editions La joie de lire

 

  • Mathilda à l’heure d’été

 

 

 

Collection Récits

LOGO Editions La joie de lire

 

  • Nina au paradis
  • Un secret de famille
  • Qui a volé la marionnette ?

 

 

 

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