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Je lis, donc, je dis

8 février 2016

“ Pourquoi Personne ne m’a aidée ? ” ~ Toni Maguire ~ Jackie Holmes.

« Ceux qui ont quelque chose à perdre le protège, alors que ceux qui n’ont plus d’estime de soi ne font pas attention à l’opinion des autres. »

Phrase extraite du livre que j’ai trouvé très juste.

____________________ 

 Traduit de l’Anglais par Ariane MAKSIOUTINE.

Couverture Pourquoi personne ne m'a aidée

 

 Résumé

Jackie est une enfant non désirée. Ses parents, qui ne veulent pas s’en occuper, la laissent souvent chez son oncle. C’est là, alors qu’elle n’a pas dix ans, que le cauchemar commence. Quand sa petite nièce est à la maison, son oncle invite des amis. Jackie est abusée et souvent battue. Parfois, d’autres enfants la rejoignent et subissent le même martyre. Noyée sous la honte, Jackie se tait pendant des années. Jusqu’au jour où, incapable d’en supporter plus, elle décide de changer de vie. Mais on n’échappe pas si facilement à son passé : son oncle et sa maison des horreurs la hantent et le cauchemar n’est malheureusement pas terminé…

 

 

 📌J’ai lu, j’écris, je dis… 

Bien que ce soit éprouvant, oui, j’ai aimé ce livre.
Il est impossible de rester indifférent à la retranscription de ce bouleversant témoignage.

L’histoire de Jackie est hélas le reflet de milliers d’enfants abusés dans le monde, où comment une petite fille de cinq ans délaissée, rejetée par ses parents, devient la proie et le jouet sexuel de son oncle et de ses « amis ».

Tout commence par un jeu, couvert par la confiance envers un adulte attentif et attentionné, pour finir par la prise obligatoire de drogue et subir des viols à répétition. Ceci avec l’accord ignorant et bienveillant de la famille.

Ni l’agressivité de Jackie à la maison, à l’école, les troubles inexplicables n’aiguilleront les services sociaux, les médecins ou autres. Pourtant, l’autodestruction, les vomissements réguliers, le dédoublement de la personnalité et la régression auraient dû éveiller les professionnels de santé croisés sur son chemin.

Heureusement, tôt ou tard arrive le sursaut de la rébellion dont celui de la jeune Jackie ayant grandi, les dégâts psychiques sont hélas à ce moment-là irrémédiables.

Entre Dave et Jackie, le lien de l’enfance brisée par ces sévices sera indestructible. Si la drogue, l’alcool et plus tard la prostitution continueront à les poursuivre, l’amour qu’ils éprouvent l’un pour l’autre perdurera toujours. Même leur départ vers Londres ne les sauvera pas de la misère et de la rue.

Cependant, la vie réserve bien des surprises et des retournements de situation. Des anges protecteurs permettent des transitions imprévues et une remise sur les rails. C’est ce qui arrivera à la petite Jackie après de longues années d’errance et de souffrance…


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Toni Maguire

 

 

Toni Maguire, est anglaise. Après avoir vécu 20 ans à Londres, elle partage aujourd'hui son temps entre Norfolk, en Angleterre, et Le Cap, en Afrique du Sud.

 

 


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 Post-Scriptum :


Couverture Pourquoi personne ne m'a aidée LIVRE DE POCHE

 

Ce livre est sorti aux Editions City
 

Logo City Edition


& aux Editions Le Livre de Poche

 

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28 décembre 2015

“ La fille sauvage ” ~ Jim Fergus.

 Des communautés peuvent-elles se comprendre lorsque leurs interprétations de la condition humaine se contredisent à tous les points de vue ? Une culture donnée peut-elle parler d’une autre dans ses termes à elle, sans se croire obligée de se l’approprier brutalement, sans lui renvoyer son image en la refusant tout bonnement ? […] Saurons-nous jamais échapper à nos îlots de province et naviguer d’un monde à l’autre ? ” 

Paul B. Armstrong –
Play And Cultural Differences
Kenion Review NS 13 (Hiver 1991)

____________________

J’ai extrait cette citation de Paul B. Armstrong parmi les trois que Jim Fergus a sélectionné pour commencer son livre, c’est à mon avis celle qui résume le mieux l’ensemble de l’histoire.

Couv cherche midi Jim Fergus roman

 

 

 

 

Résumé

En 1832, au cœur de la Sierra Madre, un chasseur de pumas fait une bien étrange capture : celle de la Niña Bronca, jeune femme appartenant à l’une des dernières tribus apaches vivant à l’état « sauvage » dans les montagnes du Mexique. Devenue bête de foire, ligotée sur le sol glacial d’une cellule, elle ne souhaite plus qu’une seule chose : se laisser mourir. C’est compter sans l’aide miraculeuse de Ned Giles, apprenti photographe qui, accompagné d’une anthropologue, d’un étudiant et de deux éclaireurs indiens, va braver la mort et les dangers afin de ramener l’envoûtante sauvageonne parmi les siens.

 

 📌J’ai lu, j’écris, je dis…  

Oui, j’ai aimé ce livre, il m’a donné envie de relire “ Mille femmes blanches ” que j’avais adoré.

Mention spéciale de félicitations pour le traducteur Jean-Luc Piningre. Depuis quelques  années, les traductions me fatiguent et me laissent pour le coup avec un avis en demi-teinte quant à la qualité de l’histoire.

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Certes, j’ai trouvé un peu long… avant d’arriver aux pieds des montagnes et faire partie de « La Grande Expédition » pour récupérer Fernando Huerta, l’enfant enlevé par les apaches.

Je me pose encore la question aujourd’hui, comment de Chicago, j’ai pu vivre de telles aventures jusqu’à Douglas, au Mexique. Car oui, c’est bien là que tout commence vraiment, le reste n’est qu’un décor qui nous conduit peu à peu à découvrir les personnages.

Tout d’abord et surtout Ned, qui, au fil de ses carnets de notes, nous fait entrer à chaque chapitre dans une nouvelle aventure, à la palette de couleurs, une atmosphère, un regard différent.

La perte de ses parents, son jeune âge (17 ans), son amour de la photographie, un concours de circonstances, je dirais son destin, vont le mener à rencontrer et se lier à des personnalités au caractère bien trempé. Chacun ayant une faille plus ou moins visible. Malgré leurs imperfections, c’est ce qui m’a fait les aimer.

De Big Wade le vieux journaliste, à Tolley l’homosexuel à l’humour ravageur, en passant par Margaret l’anthropologue qui n’a peur de rien , Joseph l’ancien apache scout et Albert son petit-fils, Billy Flower le chasseur de pumas, Harold Browning le serviteur à la classe anglaise, le « petit » Jésus qui a peur de tout mais veut toujours y être, Indio Juan, l’apache fou, Charley Mc Comas, le géant roux devenu Chef Apache respecté & enfin Chidéh « la femme peinte en blanc » ou Daalk’idea ‘aguudzaa, je veux parler bien sûr de “ la fille sauvage ”…

Depuis des lustres j’ai toujours été fasciné par l’univers des indiens d’Amérique, leur culture, leurs croyances, leur sagesse, la magie, tout l’univers qui entoure ces peuples. Et si ce roman démontre bien comment la violence engendre la violence, souvent par incompréhension et non-respect de l’autre, à ne plus savoir qui est le « plus » pire du pire,  il est aussi un formidable espoir.

L’amour est le langage universel, il sait mettre à terre toutes les différences.   

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jim_fergus

Jim Fergus,  est né à Chicago d’une mère française et d’un père américain. Il suit ses études secondaires dans le Massachussetts et obtient son diplôme universitaire en littérature anglaise au Colorado College. Il voyage beaucoup et vit durant ces années dans le Colorado, en Floride, aux Antilles, en Idaho, en France et en Arizona. Durant dix ans il a enseigné le tennis dans le Colorado et la Floride et en 1980 il s’est installé à Rand, un petit village du Colorado afin de commencer à plein temps sa carrière d’écrivain journaliste indépendant.
Actuellement, Jim Fergus partage son temps entre le sud de l’Arizona, le nord du Colorado et la France.

Post-Scriptum :

 

Couv la fille sauvage Jim Fergus Pocket

 

 

Ce livre est sorti aux Editions Le Cherche Midi,

cherche-midi logo

& aux Editions Pocket

 

 

 

 

26 décembre 2015

“ Un avion sans elle ” ~ Michel Bussi.

couv un avion sans elle

 

J’ai recensé dans ce cahier tous les indices, toutes les pistes, toutes les hypothèses. Dix-huit ans d’enquête. Tout est consigné dans cette centaine de pages. Si vous les avez lues avec attention, vous en savez maintenant autant que moi. Peut-être serez-vous plus perspicaces ? Peut-être suivrez-vous une direction que j’ai négligée ? Peut-être trouverez-vous la clé, s’il en existe une ? Peut-être…
Pourquoi pas ?
Pour moi, c’est terminé.
Dire que je n’ai ni regrets ni remords serait exagéré, mais j’ai fait du mieux que je pouvais.

 

*

Vous penserez sans doute que c’est une bien étrange entrée en matière pour présenter ma première chronique, si tant est qu’elle en soit une. Disons que cet extrait est une manière comme une autre de regarder par le trou de la serrure de cette formidable histoire de famille, pleine de rebondissements, ceci jusqu’à la dernière page. Comment dire sans dévoiler... là est la question.

 

📌J’ai lu, j’écris, je dis…

Oui, j’ai aimé ce livre. J’ai découvert un auteur, une écriture, ce qui est sûr, c’est que je vais continuer à suivre la route et les mots de Michel Bussi.

Comment ne pas s’attacher aux personnages et cette belle intrigue ?

Emilie, non, Lyse-Rose, en fait, un peu des deux avec Lylie. Petite « libellule » de trois mois, tombée du ciel et seule rescapée lors d’un crash d’avion sur le Mont Terrible en 1980, reçoit pour ses 18 ans un énigmatique cahier qui va être l’objet de multiples questions.

Marc Vitral, son frère, est le lien central entre les familles Vitral et Carville qui se disputent la petite Lylie depuis l’accident, bien que la justice ait tranché en faveur des Vitral.À la demande de la richissime Madame Carville, apparaît le plus gentleman arnaqueur au grand cœur des détectives, le bien nommé Crédule Grand-Duc.

Pendant dix-huit longues années, Grand-Duc va mener son enquête, afin de découvrir la véritable identité de Lylie. Il nous fait voyager de Turquie à Paris en passant par le Jura à la limite de la Suisse.

C’est par son précieux carnet de notes que Marc, Lylie, sans oublier l’attachante Malvina à « l’humour thérapeutique », pourront remonter le temps pour mieux construire leur avenir à tous.

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Michel Bussi, professeur à l'université de Rouen, a notamment publié aux Presses de la Cité - Nymphéas noirs, polar français le plus primé en 2011 (Prix Polar méditerranéen, prix Polar Michel Lebrun de la 25e heure du Livre du Mans, prix des lecteurs du Festival Polar de Cognac, Grand Prix Gustave Flaubert, prix Goutte de Sang d'encre de Vienne).

Un avion sans elle a reçu le prix Maison de la Presse en 2012, ainsi que le Prix du Roman populaire. Il s'est déjà vendu à plus de 550 000 exemplaires en France, il est actuellement traduit en une vingtaine de langues et les droits ont été vendus pour le cinéma.

Il est aussi l'auteur, toujours aux Presses de la Cité, de Ne lâche pas ma main (2013), N'oublier jamais (2014) et Gravé dans le sable (2014).


Post-Scriptum :

Un_avion_sans_elle2

 

 

Ce livre est sorti aux Editions Presses de la Cité,

 

presses-de-la-cite logo

 

& aux Editions Pocket

 

 

 

 

2 août 2014

~ Le début ~

Il y a déjà un bon bout de temps que l’idée d’ouvrir une page d’écriture sur mes lectures me taraude.

J’ai donc préparé, arrangé, peaufiné il y a quelques jours les couleurs du lieu, ne sachant pas encore quand et comment je vais organiser ma griffe de pensées.

Je sais comme il peut être difficile parfois de livrer ses mots, débiner ou descendre en flèche un Auteur ne sera jamais le cas ici.

Dans la marée des blogs, est-ce qu’un énième avis sur tel ou tel livre apportera un éclairage, tout du moins donnera l’envie de découvrir “ les mots des autres ”, c’est ce que je souhaite.

Loin d’être une chroniqueuse pro, je suis juste une lectrice critique.

Passant du jour ou de la nuit, bonne lecture !

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 © Texte    Nathalie K.

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